L'Italie a décidé de réimposer le port du masque obligatoire en extérieur dans le pays face à la montée des cas porteurs d'Omicron. Le pays avait été pendant plusieurs mois, celui qui a été le plus touché par la pandémie tout en ayant un nombre record de décès.
Le ministre italien de la Santé Roberto Speranza, a annoncé jeudi, a à l'issue d'un conseil des ministres, que Rome allait réimposer le port du masque FFP2, en extérieur.
Le ministre n'a pas annoncé la date de début de cette mesure, mais il a indiqué qu'elle allait s'appliquer au cinéma, au théâtre, aux événements sportifs ou dans les transports publics, bus, cars, avions ou navires.
Il n'a pas précisé non plus à partir de quel âge ce masque serait obligatoire, laissant un flou autour du port du masque chez les enfants.
Le gouvernement italien a pris les choses en main pour éviter de reproduire le scénario de 2020, surtout face à la haute contagiosité du variant Omicron qui désormais représente 28% des cas en Italie, selon un rapport publié jeudi par l'Institut supérieur de la santé (ISS).
« Même si les résultats sont encore préliminaires, l'estimation confirme la grande vitesse de diffusion de ce variant qui semble provoquer des foyers de contamination très étendus en peu de temps et s'apprête à devenir rapidement le variant prédominant, comme c'est déjà le cas dans plusieurs autres pays européens », a commenté le président de l'ISS Silvio Brusaferro, cité dans un communiqué.
L'Italie a ainsi réduit la durée de validité du pass sanitaire de 9 mois à 6 mois, afin d'encourager les personnes à recevoir une nouvelle dose de rappel. Cette dose devra également être prise après 4 mois alors qu'au début elle devait être prise à partir de 6 mois.
Par ailleurs, les autorités ont décidé de fermer les discothèque, et salle de concerts jusqu'au 31 janvier prochain, et les fêtes et autres événements de groupe ont été interdit jusqu'à la fin de janvier, annulant ainsi les célébrations du Nouvel An dans le pays.
Le ministre a assuré que ces mesures « peuvent créer une protection plus forte pour notre population et notre système sanitaire » et a reconnu qu'il s'agissait d'une « phase pas simple ».
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